Intitulé : Savoirs et pratiques des métiers de la nature urbaine.
Lieu :salle A301 du Bâtiment Bienvenüe (Champs-sur-Marne)
Ce sera l'occasion d'accueillir Matthieu Dumoulin et Stéphane Mercier, puis d'échanger sur la vie du Groupe Transversal Natures Urbaines et sa programmation pour les années à venir.
Construire et gérer la biodiversité urbaine : observations d’un jardinier au service de la nature
Matthieu Dumoulin (Référent Environnemental chez Marcel Villette)
Être jardinier impliqué dans le retour de la biodiversité dans les villes n’est pas un tache monotone. Cela nécessite non seulement quantité de connaissances pour comprendre la nature et être pris au sérieux mais également une volonté de bien faire et une conviction résistante à toutes épreuves. Qu’est ce que le quotidien d’un travailleur au plus près des chantiers de création et de gestion d’écosystèmes urbains fonctionnels ? Que signifie accompagner la reconquête de la nature dans la ville à l’échelon de la main qui taille, creuse, sème, construit, fauche, plante, protège ? Quelles joies et déceptions, quels leviers et difficultés, quelles améliorations constatées, quelles perspectives pour le futur ?
Le paysagiste, un écologue par défaut
Stéphane Mercier (Paysagiste-Urbaniste et professionnel associé à l’EUP)
La professionnalisation du paysage comme mode d'intervention est assez récente, mais prend une place de plus en plus importante dans la fabrique des territoires. La compétence est de plus en plus attendue pour des motifs propres à chaque commanditaire. Dans certains cas, il est attendu du paysagiste de qualifier les espaces ouverts qu'ils soient artificialisés ou de plein-terre, à d'autres moments on attend de lui qu'il verdisse le projet architectural pour des questions d'image ou dans un objectif environnemental. A défaut de disponibilité d'écologues maîtres d’œuvre, le paysagiste se trouve régulièrement être le seul compétent au sein des équipes projet pour intégrer le vivant dans un nouvel aménagement, mais est-ce son rôle ?