Groupe Transversal "Ville, tourisme, transport et territoire" - Conférence international "Ville, évènementiel, méga-évènements et tourisme" 25-27 mai 2021 - Champs-sur-Marne | Appel à communication

Du 25 au 27 mai 2021

De façon croissante et dans un contexte concurrentiel exacerbé concernant l’attraction pérenne des touristes comme des populations ou des entreprises, on assiste au développement de nombreux évènements (Getz and Page, 2016) et à une forme de festivalisation de la ville (Boogaarts, 1992) : festivals de différentes natures (musicaux, théâtraux, etc.) se sont développés dans de nombreuses villes ou villages.

Plage en ville, évènements sportifs, mise en lumière ou autres thématisations éphémères des monuments, expositions temporaires, évènements culturels, commerciaux, sportifs, évènements d’entreprises, attestent de cette profusion évènementielle dans la ville festive (Lefebvre et Roult, 2013). Ainsi 1 500 festivals et concerts et 4 000 événements professionnels ont été recensés en France en 2016 (Unimev, 2017). 1 110 congrès ont été recensés en 2017 par l’Office du Tourisme et des Congrès de Paris (OTCP). A l’étranger : Salzbourg, une des villes les plus visitées en Autriche, attire plus de 4500 évènements culturels par an (EC, 2018). En 2016, 2119 festivals de musique dont 1887 de musique actuelle ont été recensés en France1. Et la diversité des formes et des thématiques d’évènements rend de surcroît difficile leur recension, notamment pour les plus petits.

Ces évènements par définition temporaires se différencient des attractions (Hall, 1989). Ils s’inscrivent sur une durée déterminée, sont ponctuels ou récurrents et servent des stratégies de désaisonnalité des territoires (avec un calendrier événementiel qui cherche à « étirer » les saisons, ou remplir les moments de basse intensité). Dès lors, la question de la temporalité dans la ville devient centrale : quelles prises en compte de l’éphémère dans l’action publique (Pradel, 2016) ? La rupture avec le temps long et lent de la ville, celui de sa construction et de la vie de ses habitants, conduit à interroger la dimension événementielle de l’action publique et le rôle structurant des processus éphémères dans la fabrication de l’urbain.

Cette troisième conférence de l’observatoire de Recherche sur les Méga-événements (ORME) de l’Université de Paris Est-Université Gustave Eiffel, est organisée sous l’égide de l’Association AsTRES, un réseau d’universités et d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche spécialisés dans la recherche et la formation autour du tourisme, l’I-site FUTURE et en partenariat avec le groupe de recherche transversal « Ville Tourisme Transport et Territoire

La conférence se déroulera en anglais et en français.

Comité d’organisation : Cécile Collinet, Marie Delaplace, Yannick L’Horty, Antoine Marsac, Pierre-Olaf Schut, Benoit Segay

Dates de soumission des résumés étendus
Date limite d’envoi des résumés : 15 Novembre 2020
Date d’acceptation : 15 décembre 2020

Les résumés étendus doivent être postés sur le sitehttps://megaevent2020.sciencesconf.org/

Règles de soumission des résumés

Le résumé peut être rédigé en anglais ou en français ;
Le document doit contenir le titre (en caractères gras et centralisés), le nom de l'auteur et des coauteurs si besoin en majuscules et leurs affiliations institutionnelles ;
Le résumé doit être écrit en Word ou un programme similaire, et comporter environ 1500 mots ; les marges sont normales (2,5 cm en haut et en bas sur les côtés). La police doit être Times New Roman, taille 12, avec un espacement entre lignes de 1 et être justifié.
Le texte doit contenir une introduction présentant l’objet de la communication, le cadre théorique dans lequel elle s’insère, la méthodologie, la discussion des résultats, quelques références bibliographiques et 5 mots-clefs

  • Droits d’inscription : 150€
  • Université membre d’Astres : 120 €
  • Étudiant : 75€
  • Étudiant d’université membre d’Astres : 60 €