Présentation du projet

Le groupe a pour objectif de réunir des chercheurs qui souhaitent réfléchir aux usages possibles de la recherche historique dans l'aménagement présent et futur des villes. L'histoire est entendue ici non pas au sens académique du terme (les historiens) mais comme méthode de recherche urbaine, de facto pluridisciplinaire. De la même manière, le groupe de travail ne pose pas a priori de définition de la ville, tant peuvent être variées et complémentaires les objets d'études (formes urbaines, réseaux et infrastructures, pratiques habitantes, politiques publiques, cultures des acteurs institutionnels, organisation des professions de l'aménagement, etc.) et les méthodes d'approches historiques du fait urbain.


Axe 1 - L'histoire des futurs urbains.

Une première piste de travail tient dans la contribution du groupe transversal à une réflexion sur l’appellation même de « futurs urbains. Un certain nombre de grands projets d’aménagement urbains actuels s’inscrivent dans le temps long de l’histoire de l’urbanisme. Les « Grand » Paris, Londres, Amsterdam, New-York, Moscou... et plus largement les grandes agglomérations ou métropoles urbaines ont une histoire au moins séculaire, connue dans ses grandes lignes mais qui mérite d’être régulièrement revisitée en miroir des questions posées par les nouveaux enjeux de développement urbain. En savoir plus

Axe 2 - Les usages contemporains du patrimoine urbain

L’opposition traditionnelle en protecteur des tissus anciens et constructeurs de la cité de demain s’avère aujourd’hui anachronique. De nouvelles approches de l’histoire du patrimoine urbain permettent de ne plus se limiter à la description des objets ou des politiques de protection qui s’empilent mais de prendre en compte la fabrication plurielle, à différentes échelles et nécessairement sociétale des compromis patrimoniaux qui guident le devenir des villes. . En savoir plus

Axe 3 - Vers une histoire urbaine appliquée ?

Constater ou postuler l’utilité de l’histoire dans le projet urbain conduit naturellement à s’interroger sur la diversité des pratiques et des situations d’usage de l’histoire. L’écart objectif entre les méthodes d’enseignement et de recherche pratiquées par exemple dans une école d’architecture, une école d’urbanisme, un département universitaire d’histoire ou même un service de l’Inventaire ou un CAUE n’empêche pas la circulation des travaux, tant dans le champ scientifique (publications, revues, colloques) que dans le champ socio-professionnel (médias, institutions publiques, Grand Paris, etc.). Le besoin d’une confrontation des expériences de terrain, des méthodologies et des résultats obtenus constitue sans doute le préalable d’une redéfinition de la place de l’histoire dans la réflexion sur le devenir des villes.  En savoir plus