Présentation du projet

Les chercheurs du groupe ne se connaissaient pas forcément. C'est pourquoi, un soin particulier fut destiné à la constitution du groupe transversal durant la première année, avec la mise en place de séminaires permettant de mieux partager les objectifs et les actions du groupe transversal, de faire le point sur les opérations engagées, d'identifier collectivement des actions à porter.

Ces séminaires organisés sur les différentes thématiques des laboratoires (LAB'URBA, LATTS, EIVP, ENSAPB) furent l'occasion d'avoir des présentations longues (1 heure ou plus) de chercheurs du groupe transversal Risques.

Concernant la planification des initiatives et le choix des actions à soutenir, elles sont discutées au sein des séminaires et avec des référents que sont Bruno Barroca (LAB'URBA), Valérie November (LATTS), Jocelyne Dubois-Maury (LAB'URBA), Paul Landauer (AUSSER).

Le Groupe transversal « risques» (GTR) a pour vocation de faire se rencontrer les chercheurs, les enseignants-chercheurs et les doctorants d' Université Paris-Est qui, bien que rattachés à différents laboratoires et appartenant à diverses disciplines, ont en commun de mener des travaux sur le thème des risques.

Les travaux des membres du groupe transversal portent sur des types de risques et des objets très différents (risques naturels, technologiques, environnementaux, sanitaires, alimentaires, sociétaux,…).  Ils mobilisent des concepts associant au terme de risque des notions de sûreté, de sécurité, de vulnérabilité ou encore de résilience.

A travers ses initiatives, le GTR veut être un lieu d’échange capable de favoriser l’émergence de questions de recherches communes, de permettre la confrontation des positionnements scientifiques, de favoriser la discussion sur les démarches méthodologiques, sur les outils,utilisés par chacun. Il souhaite avoir une approche multirisques et comparative pour mieux comprendre :

  1. Les processus de construction des risques comme catégorie d’action : à quel moment et pourquoi un danger/un problème devient un risque ? Quel est le rôle des controverses, de l’expertise, de l’incertitude dans cette construction ?

  2. Les modes d’action à l’œuvre sur le terrain : Quels sont les types de dispositifs (techniques, normatifs,  procéduraux, actoriaux, économiques,…) déployés et comment sont-ils réceptionnés/appliqués/appropriés sur le terrain ? Que produisent-ils comme types d’action, de représentation, de comportement, de formes urbaines, etc. ? Sont-ils territorialisés ? Quelles sont les spatialités à l’œuvre ?

 

Les axes de recherche

Axe 1- Risques, architectures et projets urbains

 Il s’agit d’interroger la conception de projets urbains et/ou architecturaux dans des situations avec risques et s’attacher à analyser les pratiques de maitrise d’œuvre et maitrise d’ouvrage au regard de la production.

Axe 2 - Acteurs, connaissances et pratiques

Il  s’agit d’accorder une place privilégiée aux processus de co-construction des projets urbains ; accorder une place privilégiée pour repenser les visualisations produites dans le domaine des risques.

Axe 3 - Dispositifs de veille et de monitoring

Il s’agit d’interroger la conception des dispositifs de veille et de monitoring et d’examiner leur rôle dans l’identification et l’évaluation des risques ainsi que les actions qui sont menées par la suite.

Axe 4 - Spatialité des risques

Il  s’agit d’examiner la relation risques-territoire en prenant en compte la globalité des risques dans le territoire et de faire ressortir les dynamiques spatiales, temporelles et territoriales qui résultent de cette interaction.